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Les 6 principales émotions

Qu’est-ce qu’une émotion ?

Le mot “émotion”, du latin “emovere” signifie mouvement. 

Une émotion est donc une énergie qui nous met en mouvement.

Et comme je vous l’ai dit dans mon précédent article : Les émotions, c’est la vie !

En coaching, nous essayons de trouver ensemble, tout axe vous permettant d’avancer vers une solution. 

J’estime donc très intéressant de connaître la dimension liée au mouvement des émotions pour comprendre que le message que cette émotion veut nous communiquer à travers le corps.

Comme une émotion est une réaction du corps à un stimulus, elle nous indique toujours la nature de la situation (la présence d’un danger éventuel, une souffrance, une réjouissance…) et comment il convient d’y répondre.

Il n’existe pas à proprement parler d’émotions négatives ou positives.

Toutes les émotions ont une fonction. C’est ce que l’on va donner comme sens à l’émotion qui en fera une émotion agréable ou désagréable. 

Toutes les émotions ont une valeur importante.

Pour reconnaître une émotion, il est alors essentiel de capter les sensations corporelles, ce qui se passe à l’intérieur, les envies ressenties.

Les émotions sont des indices sur soi.

Je vous invite à passer en revue les 6 émotions de base.

La joie

La joie est une émotion de satisfaction pleine et entière, qui affecte la totalité de la conscience. 

Attention, ce n’est pas la même chose que le plaisir car elle n’affecte qu’une partie de la conscience (par exemple uniquement la sphère corporelle). 

Elle traduit le fait que la personne s’approche du but qu’elle s’est fixée. 

Il n’est pas nécessaire de l’avoir atteint : le simple fait d’avoir l’impression de s’en rapprocher est déjà, en lui-même, un important facteur de motivation.

La joie est un mouvement vers l’avant qui nous fait avancer vers nos objectifs et vers les autres.

La joie augmente l’énergie disponible et le bien-être.

Elle se traduit par la sécrétion d’hormones du plaisir (ocytocine, endorphine…) qui développent l’optimisme.

La tristesse

La tristesse est engendrée par une perte, celle d’un objet, d’un être cher, d’un rôle que l’on valorisait, par l’abandon d’un but que l’on s’était fixé…

Elle joue un rôle fondamental dans la régularisation psychologique (émotion compensatoire) car nous sommes tous programmés pour nous attacher aux choses et aux gens. 

D’ailleurs, l’attachement est une condition normale chez l’enfant qui vient au monde. 

La tristesse est pour lui une condition normale car il doit, petit à petit, se séparer de sa mère pour devenir plus indépendant.

La tristesse est un mouvement vers le bas qui nous aide donc à lâcher nos attachements (à un être proche comme lors d’une séparation ou d’un deuil, un projet comme lors d’un échec ou encore d’une illusion). C’est pour cette raison qu’on se sent mieux après avoir pleuré.

Le dégoût

Le dégoût est une émotion de rejet qui peut être de l’ordre de l’instinct ou de la culture. Il s’agit de mettre à l’écart des objets ou des personnes qui sont jugés nocifs pour soi. Tel aliment nous dégoûte parce que l’on n’apprécie pas son odeur ou telle personne nous dégoûte car elle agit selon des valeurs qui sont contraires ou trop éloignées des nôtres.

Mais le dégoût peut aussi être tourné vers soi, par exemple lorsque l’on juge que l’on n’a pas atteint son objectif ou que l’on n’est pas à la hauteur.

Dans ce cas, le dégoût se manifeste par de la honte ou de la culpabilité.

Le dégoût permet de ne pas accepter ce qui n’est pas bon pour nous, de ne pas avaler n’importe quoi.

Le dégoût se traduit par une sensation de nausée.

La peur

La peur est certainement l’une des émotions les plus anciennes chez l’animal et chez l’homme.

Elle est ressentie en présence d’un danger réel, à venir ou imaginaire.

Ce danger est perçu par l’individu comme une menace vis-à-vis de son intégrité physique (on peut avoir peur d’un chien qui montre les crocs, d’une voiture qui semble incontrôlable), mais aussi sociale (la peur d’être rejeté(e) d’un groupe, d’être licencié, d’être quitté par son conjoint…) 

Elle incite, soit à la fuite, soit au combat. Elle peut se manifester par un ensemble de signes divers : hausse de la fréquence cardiaque et du rythme respiratoire, suée, tremblements, écarquillement des yeux, pâleur, chair de poule, cri, paralysie ou même, perte de conscience…

La peur est un mouvement de recul qui nous permet de fuir le danger perçu dans un objectif de survie.

La surprise

C’est une émotion engendrée par un événement inattendu ou une révélation soudaine. Elle est généralement assez brève, et est suivie par une autre émotion : colère, joie ou tristesse…

La surprise prépare aux changements.

La colère

La colère peut être la conséquence d’une blessure (physique ou psychique), d’un manque, d’une frustration… Elle traduit la volonté de s’affirmer comme personne, de défendre son intégrité physique ou psychique.

Elle est dirigée vers une cause bien précise, qui empêche d’atteindre un but. Par exemple, un enfant se met en colère quand sa mère lui ordonne de rentrer à la maison, alors que lui n’a qu’un seul objectif : s’amuser.

Elle permet soit de supprimer l’obstacle (en l’agressant), soit de réguler la relation, en mettant l’autre à distance.

La colère est un mouvement qui repousse et a pour fonction de poser des limites personnelles.

Petit exercice à faire

Chaque soir,  prenez le temps d’identifier, puis de noter sur un petit carnet, la ou les émotions qui ont marqué votre journée :

Avez-vous ressenti : Ont-elles provoqué :

– De la joie ? – Une envie de bouger ?

– De la peur ? – Apathie, rumination ?

– De la tristesse ? – Maux de ventre ?

– De la culpabilité ? – Fourmillements, gorge serrée ?

Pour vous aider à identifier vos émotions, servez-vous de la roue du psychologue Robert Plutchik.

Elle peut vous offrir un point de repère intéressant.

En coaching émotionnel, nous travaillons ensemble afin de connaître et reconnaître vos émotions grâce à un bilan très précis. 

J’utilise régulièrement pour vous aider, des Fleurs de Bach pour vous permettre de grandir, vous affirmer et entretenir votre bien-être.

Car, à l’inverse, ne pas être en contact avec vos émotions ou se laisser envahir par elles vous prive de leurs buts bénéfiques.

Ecouter ses émotions, mais aussi se libérer des plus envahissantes vous permettra de retrouver le contrôle de votre vie !

En ce qui concerne les enfants, j’ai mis en ligne un questionnaire qui pourra vous aider à identifier leurs émotions et ainsi choisir les Fleurs de Bach qui leur conviennent. Comment choisir les Fleurs de Bach pour mon enfant ?

Christine B.

Hémassens Relaxologie

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