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Méthode TIPI

Y-a-t-il des émotions qui vous perturbent au point de vous paralyser ou de vous empêcher d’agir comme vous l’aimeriez ?

Testez la méthode TIPI ! Je l’utilise régulièrement en séances de coaching avec de très bons résultats.

La Technique d’identification sensorielle des peurs inconscientes aura sur vous, l’effet d’un cicatrisant émotionnel.

Cette méthode vous aidera à passer l’orage de vos émotions indésirables !

Pour quoi, pour qui ?

Les émotions sont des facteurs importants de notre état de santé, désormais reconnus par tous.

Certaines peuvent devenir récurrentes, au point de paralyser le quotidien et, à terme, de provoquer des pathologies.

Pour ne plus les subir, une nouvelle approche sensorielle semble prometteuse : la méthode TIPI.

Elles peuvent se manifester de multiples façons, parfois irrationnelles et complexes:

Colère, jalousie, dépression, vertige, peur des araignées, de la foule, de parler en public. ..

Angoissez-vous de choisir, de voyager, de prendre votre voiture ?

Avez-vous peur que l’on vous trompe , que l’on vous quitte, de finir quelque chose, de vous engager, de vous dévoiler, de compter pour quelqu’un …

Si un grand nombre d’émotions nous animent sans trop faire de dégâts, d’autres peuvent devenir très handicapantes, voire pathologiques.

Psychothérapeutes et thérapies courtes ne suffisent pas toujours à réguler ce qui nous mine.

Sans compter tous ceux qui refusent d’aller voir un psy pour évoquer un handicap émotionnel. Vous les entendrez souvent argumenter: «Je ne suis pas fou », « Ce n’est pas pour moi», «Je ne me vois pas payer pour parler de moi», etc.

C’est à eux en priorité que s’adresse une toute nouvelle méthode, la TIPI, pour technique d’identification sensorielle des peurs inconscientes.

Elle concerne aussi  tous ceux qui sont à la recherche d’une méthode concrète, efficace et rapide pour appliquer le principe de plus en plus à la mode du lâcher-prise de l’être zen !

Observer, sans s’identifier, ni s’attacher à ce que l’on traverse.

La méthode TIPI ne suppose pas que l’on s’attarde sur une analyse mentale des problèmes dont on veut se débarrasser.

Ici, nul besoin de contexte détaillé, de tenants et aboutissants familiaux, ou de liens psychologiques à faire.

Au contraire, un lâcher-prise mental s’impose.

L’importance, cependant est d’identifier au moins une situation précise à l’origine de l’émotion non désirée.

Car le travail se fera autour des sensations physiques qui l’accompagnent.

Une singulière approche, car comme le souligne Luc Nicon, fondateur de cette méthode, «nous ne sommes pas habitués à nous attarder sur ce que nous ressentons physiquement quand une émotion nous submerge.

TIPI ira exclusivement solliciter la mémoire du corps, sans passer par le cortex cérébral ».

Comment pratiquer TIPI ?

La méthode TIPI s’adresse à un large public, à condition de respecter quelques règles de base.

  • Poser clairement l’objectif de se débarrasser d’une émotion qui encombre ;

Elle peut n’avoir été ressentie qu’une seule fois, ou au contraire, se répéter, même si on ne travaillera qu’à partir d’un souvenir précis.

  • Accepter de jouer le jeu d’une plongée sensorielle, sans résistance, sans commentaire intérieur et sans intervention.

En clair, se mettre dans un état de total lâcher-prise pour ne pas altérer la séance.

  • Venir avec un souvenir précis d’une difficulté émotionnelle, et non pour une douleur physique ou une maladie. La méthode ne concerne pas les troubles physiques ou chroniques (maux de dos, migraines, acouphènes, allergies, TOC …).

Avant toute séance, un bon thérapeute formé à la méthode vérifiera toujours que l’on a clairement identifié une situation à laquelle la TIPI est adaptée.

Ce qui limite les risques de perdre son temps.

Chaque séance se déroule en quatre étapes.

Une séance de TIPI avec un thérapeute se déroule en quatre phases.

D’abord, définir clairement ce dont on veut se débarrasser, ce qui nous gâche la vie, ce qui nous fait peur.

La liste des réponses possibles est variée.

Et les niveaux d’inconfort très différents : peur de prendre un avion, de demander une  augmentation, de se mettre dans des colères noires face à ses enfants, son conjoint, sa mère ou même les embouteillages, paniquer à l’idée de prendre la parole en public, mais aussi angoisses de ne pas savoir choisir, de s’engager, de perdre le contrôle de soi ou tout simplement de mourir.

Ensuite, on retournera sensoriellement dans un souvenir précis lié à cette émotion : «C’est là que l’essentiel va se faire, la personne est invitée à plonger dans les sensations que cette situation enclenche dans les moindres détails. »

La gorge nouée, le souffle court, les jambes coupées, les mains moites sont des sensations qui viennent facilement.

Mais chacun affinera. Des torsions peuvent être ressenties dans le ventre ou les membres, le rythme cardiaque peut changer, une sensation de soif peut apparaître. Ici, ça pique, là ça tire, là ça gonfle.

Le champ des possibles est vaste. «Tout est à vivre, sans retenue et sans peur », affirme le spécialiste qui, après des milliers de témoignages, n’a jamais eu à enregistrer de conséquences ou d’effets secondaires néfastes.

Cette exploration insolite, yeux clos, pendant laquelle le sujet est plongé dans un état de semi-hypnose, dure entre quelques secondes et moins de trois minutes seulement.

Mais cela suffirait pour provoquer une sorte de court-circuit dans la mémoire du corps à l’origine du trouble émotionnel.

Enfin, après un court moment de repos, on est invité à retourner dans la situation désagréable qui a été le point de départ de la séance.

Pour tester et constater, dans la plupart des cas, que le ressenti émotionnel n’est absolument plus de la même nature.

La méthode TIPI étudiée

La méthode apparaît très simple et a été mise au point à partir d’une série d’études pointues sur la biologie et la neurologie des peurs racines, colonne vertébrale de la méthode.

Luc Nicon admet que la mémoire émotionnelle, comme toutes les autres, a une capacité d’auto guérison dans la plupart des cas.

Mais il y a des traumatismes qui s’incrustent, amenant nos cellules à répéter les réactions excessives.

Or, à l’issue d’années d’études et d’expériences sur des centaines de cas, il a abouti à la conclusion que « toute émotion perturbatrice a pour origine la peur, et singulièrement la peur de mourir. Un souvenir non conscient,  le plus souvent remontant à la période fœtale ou lors de la naissance, qui a fait qu’on a eu quelques instants une perte de conscience ».

Or Nicon a pu constater qu’en faisant revivre sensoriellement cette perte de conscience, pleinement, sans intervenir, on arrive à déclencher une forme d’électrochoc sur le système qui va réguler une mémoire encombrante et changer des comportements ou des pensées non appropriées à l’« ici et maintenant ».

Conseiller en pédagogie à l’origine, puis formé en autodidacte aux avancées de la neurobiologie, Luc Nicon, auteur de deux ouvrages expliquant son approche, est le premier à réclamer plus d’études sur le protocole qu’il a mis au point. Reste que des travaux scientifiques divers viennent déjà étayer une partie de sa technique.

Connaître les bases théoriques de l’approche n’est absolument pas nécessaire au travail. 

Bien au  contraire, puisqu’on invite le mental à un total lâcher-prise pour laisser le corps vivre des sensations «en pleine conscience». 

Une ou deux séances sont censées suffire à se débarrasser d’une émotion ou d’une autre. 

Et le même protocole peut être repris pour une autre situation perturbatrice.

Christine B.

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